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A l’invitation par LaVitrine et Lac&S à participer à Stocks en stock
, la Mercerie répond par le déplacement et l’installation de certains éléments constitutifs de son fonds :
Une tonne de boutons en vrac
offerts par des habitants, des merciers et des boutonniers. Cette matière symbolique, utilisée une première fois pour la réalisation d’un rond-point-de-rencontre
(*), est chargée des gestes de générosité qui l’ont constituée.
Une jarre, emplie de la même matière : objet spécifique
acquis à l’entreprise U.R. de l’artiste Fabrice Hybert lors de l’exposition Négociations(**) elle constitue l’élément central de la Centrale de Tri(***).
Un reliquaire processionnel
constitué par les boutons triés. Ce long tube transparent (long. = 4 m.) est empli de boutons choisis et donc chargés des intentions afférentes.
Sortant du stock, le reliquaire crée l’événement en fendant les foules . Porté sur l’épaule par quatre membres étudiants de l’ENSAD, il trace un parcours dans la cité, avant d’être exposé augmenté du regard des habitants.
Lors de l’exposition singulière (29-30 octobre 2004) la Mercerie investit la vitrine de façade de LaVitrine en la transformant en mur de boutons–fixés sous verre
.
(*) L'Art sur la place, Biennale de Lyon 2000)
(**) CRAC de Sète, juillet 2000, commissaires Nicolas Bourriaud, Bernard Marcadé
(***) La Centrale de Tri: dispositif d’expérience nomade, amorcé en 2001 avec les plus jeunes habitants du quartier de la Duchère à Lyon 9eme.