"Et c'est ainsi qu'Allah est grand!". Alexandre Vialatte terminait ainsi nombre de ses Chroniques. Notre hypothèse selon laquelle l'onomastique est au coeur de l'oeuvre fait ici démonstration. Nous soulignons la présence du morphème disyllabique ALA au centre du patronyme, vi(ALA)tte redoublant la première partie du prénom( AL)exandre, associé depuis 356 avant Jésus-Christ à la grandeur ((Alexandre le Grand, en grec ancien : Ἀλέξανδρος ὁ Μέγας / Aléxandros ho Mégas ). Pas de quoi fouetter le muezzin donc puisque l'Allah viallattois était purement autoréflexif, ce qui ne l'empêchait pas d'être authentiquement grand! A me pencher sur le patronyme de cet écrivain-fleuve, il m'apparaît aussi que Via-latte pourrait se rapporter à la voie lactée. Après consulte hâtive d'un dictionnaire en ligne,celle-ci est chez nos voisins italiens la "via lattea". Le "a" final de lattea redouble en creux le A initial d'Alexandre et trace une queue de comète dans la Voie lettrée En vérité, c'est bien ainsi qu' Ala (Aleph-Alif) est grand! Je confie cette notule - primitivement élaborée sur le blog Daily-life de KL-Loth et destinée à prendre place dans les travaux regroupés dans les Notes pour une sémiologie de l'oeuvre-monogramme - à un espace intermédiaire , la revue NOTES de Catherine Jackson. 21 janvier 2009