Je relis ce texte paru dans la revue "POUR" - un imaginaire citoyen/ Cultures, territoires communs, création artistique et mesure, en même temps que la permanence de la poussée des ongles des pieds comme métaphore du désir, l'évolution d'un travail et la valeur de l'inscription du sens dans l'après-coup. La poussée des ongles, alors définis comme "plus petite surface peinte et érotique" a précédé de quelques années la mode du procédé de manucure-pédicure dit "french manucure" consistant à souligner de blanc la demi-lune en extrémité de l'ongle. "Le pied du modèle dans la main de l'artiste" , qui fait presque référence aux "touchers du modèle" de Paul-Armand Gette, est construit sur l'expression "faire des pieds et des mains pour...", c'est dire s'activer en tout sens pour arriver à ses fins. Cette image - seule d'une série virtuelle censée se prolonger dans une durée permettant d'étudier le temps nécessaire à l'évacuation par la nature du vernis déposé sur un ongle - précède le travail mené sur cette matière cornée (cf. notes in Notes-Bulletin n°8). Quant à la "poussée du bouchon" invoquée, elle constitue en quelque sorte un état antérieur aux développements du bouton défini comme "Plus petit objet culturel commun"(PPOCC), et ce d'autant plus que le mot "bouton" vient de "bouter" qui signifie "pousser." Un bouton est un bourgeon. J'ai noté par ailleurs que bou(t)on-bou(l)on-bou(ch)on diffèrent d'un morphème qui les bout-l-ch-onne par le milieu. Ces mots recouvrent des principes d'ouverture-fermetures d'univers d'énonciation et d'action différents. Je confie cette note de retour-sur-le-travail à un espace intermédiaire, entre les développements en ligne de la Mercerie, et la revue NOTES de Catherine Jackson. 21 octobre 2007